C’est le montant colossal révélé par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques versées chaque année aux entreprises.
Pour la première fois, un chiffrage consolidé totalise les 2 252 dispositifs existants : subventions, exonérations, niches fiscales, ristournes... Sans aucune obligation de résultats, ni contrôle de l'utilisation.
À cela s’ajoutent environ :
- 2 milliards d’euros d’aides des collectivités locales
- 12 milliards d’euros provenant des fonds européens
Un total qui représente à lui seul le premier budget de l’État.
Un argent public sans suivi, sans transparence, sans contrepartie !
Depuis 25 ans, les aides aux entreprises ont explosé, progressant 4 à 5 fois plus vite que le PIB ou les aides sociales.
Et qui capte l’essentiel ? Les grandes entreprises. Celles qui, comme la nôtre, disposent des moyens pour mobiliser des cabinets spécialisés afin de maximiser les aides disponibles.
Résultat : une concentration de l’argent public dans les poches des structures qui en ont le moins besoin.
Dans notre société :
- Résultat financier 2024 : 1 milliard d’€
- Aides publiques 26,6 M€,
- Réductions cotisations sociales : 1,8 M€,
- Réductions et crédits d’impôts : 35 M€
- Aides européennes : 75 M€ (programme EICACS défense européenne coordonné par Dassault), ±100 milliards d’€ (programme SCAF)
- Politique salariale ? NAO au rabais 1% en 2025, sans rapport avec les performances financières, le carnet de commande….
Résultat :
- Dividendes en hausse 2024 : 370 M€ (265 M€ 2023)
- Rachats d’actions en croissance : 155 M€ 2024 (2014-24 : 2,7 milliards d’€)
- Salaires des dirigeants en forte progression : PDG 3,8 M€ 2024 (1,9 M€ 2023)
Et pour les salariés ? Des miettes. De faibles augmentations salariales ne reflétant pas l’investissement de chacune et chacun.
Un choix politique : coupes pour les uns, privilèges pour les autres !


