La délégation était composée de Mrs FOUGEROLLES (Mérignac), JOUANNE
(Cergy), LAVILLE (Martignas) et MONCHY (Seclin).
Lors de cette première réunion, la CGT a rappelé que la loi impose que la
négociation porte sur la durée effective et l’organisation du temps de travail.
À ce titre, la CGT a réaffirmé sa revendication d’une réduction du temps de travail
à 32 heures par semaine sans perte de salaire, ainsi que la libre disposition de
l’ensemble des congés.
La CGT a également souligné les bénéfices avérés d’une réduction du temps de
travail : amélioration de la productivité, diminution de l’absentéisme et
renforcement du bien-être des salariés. Ces constats ne relèvent pas d’une simple
opinion syndicale : de nombreuses études, voire même des sites spécialisés
notamment le site Culture RH, viennent appuyer ces arguments.
Malgré le refus de la Direction Générale, la CGT réaffirme, comme indiqué
dans sa déclaration, sa volonté d’échanger et de débattre de cette
revendication, dans l’intérêt du bien-être collectif des salariés.
Sans surprise, la Direction Générale n’a pas souhaité aborder le sujet de la baisse
du temps de travail et s’est une nouvelle fois limitée à imposer la majorité des
congés, confirmant ainsi nos craintes exprimées dans la déclaration : cette
première réunion NAO « Temps de Travail » n’aura été qu’un simulacre de
négociation.
Les propositions de la Direction Générale :
➢ 2 semaines de congés légaux (CL) imposés : du lundi 27 juillet au
vendredi 07 août 2026.
➢ 3ème semaine : accolée avant ou après la période de fermeture.
➢ 4ème semaine : à la libre disposition entre 1er mai et 31 octobre 2026
➢ 5ème semaine : à la libre disposition avant 30 juin 2027
➢ 9 jours de RTT collective et de capitalisation : du 21 au 31 décembre
2026, 07 mai 2027.
Le dernier jour de RTT collectif, qui pourrait être placé soit le 13 juillet ou
le lundi de pentecôte 2027, reste suspendu et constituera vraisemblablement
le seul sujet de “négociation” lors de la prochaine réunion (jeudi 4 décembre).
La CGT a proposé que ce jour soit laissé à la libre disposition des salariés.
Information pour les nouveaux embauchés :
Un accord d’entreprise « temps de travail » a été conclu en 2000 lors de la réduction de la
durée légale de travail de 39h à 35h par semaine :
En contrepartie d’une durée de travail de 38h/semaine, chez Dassault nous avons obtenu 10
jours par an de RTT (Reduction du Temps de Travail) « collectifs » (dates imposées) et 5
jours de RTT « individuels » (le salarié les pose quand il veut).
La direction générale peut toutefois, parfois, lors de l’établissement du calendrier annuel,
transformer des jours de RTT « collectifs » en « individuels ».
Commentaire CGT
La Direction Générale détourne, comme chaque année, le sens initial de cette réunion
légale en imposant un cadre rigide uniquement centré sur la prise de congés, sous
prétexte de « sobriété » et du « tous ensemble ».
Elle justifie la restriction de la liberté des congés par des motifs de productivité et
d’efficacité, sans fournir d’arguments concrets.
La CGT rappelle que les attentes des salariés ont évolué :
La réduction du temps de travail et la libre disposition des congés constituent
aujourd’hui de véritables leviers d’attractivité pour attirer et fidéliser les talents. Les
salariés expriment un besoin croissant de souplesse et de temps personnel, afin
d’équilibrer vie professionnelle et vie privée.
En imposant les congés, la Direction Générale limite leur liberté de choix pour partir en
vacances.
Une fois encore, la DG ignore nos revendications et persiste dans son attitude
autoritaire.
Saint Cloud, mardi 4 novembre 202


