RETRAITES, SALAIRES, EMPLOI : MÊME COMBAT !
La retraite par répartition c'est solide et solidaire : chaque euro cotisé finance immédiatement les pensions. Des salaires + élevés, c’est + de cotisations pour la sécurité sociale, donc de meilleures retraites, mieux financées.
Augmenter les salaires et gagner l’égalité salariale femmes-hommes, ce n’est pas seulement juste, c’est aussi le moyen fiable et efficace de garantir l’avenir de notre système solidaire par répartition.
Le salaire net c'est pour le mois, le salaire brut ça donne des droits. À l’inverse, les exonérations de cotisations sociales, la pression sur les bas salaires et le recours massif aux primes non cotisées affaiblissent le financement de nos retraites. Les salarié·es payent 2 fois : moins de cotisations, c'est de moins bonnes pensions.
Augmenter les salaires, c'est mieux répartir les richesses.
Salaires - retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un POUR l’autre. Augmenter les salaires, sécuriser l’emploi, remettre à plat les exonérations de cotisations : ce sont des moyens pour revenir à une retraite à 62 ans maintenant, puis le retour à 60 ans. Le patronat et le gouvernement refusent d'entendre les propositions CGT pour préserver les profits de quelques-uns. Dans plusieurs entreprises des augmentations de salaires ont été obtenues par la grève. Nous pouvons gagner des mesures de financement et l’abrogation des 64 ans en nous
mobilisant !
AGISSONS POUR NOTRE PROTECTION SOCIALE
La Sécurité sociale, c’est la prise en charge de la maladie, de la retraite, des accidents du travail et des maladies professionnelles, de la famille. C’est un système solidaire et intergénérationnel où chacun∙e cotise selon ses revenus et reçoit en fonction de ses besoins.
Notre système de protection sociale ne souffre pas de trop de dépenses, mais bien d’un manque de recettes et d’ambition pour répondre aux besoins de la population.
Le manque de recettes s’est aggravé au fil des années et des politiques anti-sociales : bas salaires, précarité des contrats de travail, exonérations de cotisations sociales, hausse du
chômage… La fin du système de protection sociale solidaire et intergénérationnel n’est pas inéluctable à la condition de prendre les bonnes mesures.