Conclusion de la CGT :
La CGT avait émis des réserves sur les critères définis lors du renouvellement de l'accord égalité Femmes/Hommes en 2023. La lecture du rapport 2024 confirme ces inquiétudes : les indicateurs ne sont ni suffisamment affinés ni pertinents pour permettre des analyses fiables, par exemple le salaire moyen dans le groupe d’emploi C est noyé car tous les salariés de cette catégorie sont regroupés, sans distinction d’ancienneté. Dans ces conditions, comment déceler d’éventuelles différences de traitement ?
La CGT déplore que ses propositions de critères plus pertinents aient été rejetées par la Direction Générale, qui persiste dans une politique de l’autruche.
Enfin, la CGT constate que les plus grandes inégalités salariales se situent dans les niveaux de qualification les plus élevés — c’est ce qu’on appelle le plafond de verre. Enfin, la CGT s’interroge sur l’absence des salariés du groupe d’emploi H dans les données relatives au salaire moyen annuel présentées par la Direction Générale. Leur exclusion serait-elle due à un niveau de rémunération jugé indécent ?