Lors de la première réunion, vous avez provoqué un véritable électrochoc en annonçant la fin de l’accord triennal sur la participation et l’intéressement, pour le remplacer par un accord annuel. Cette décision a suscité une vive inquiétude parmi les salariés, qui s’investissent quotidiennement pour répondre aux exigences et aux efforts demandés.
Pour la CGT, il est totalement inacceptable de réduire cette durée sur la seule base d’hypothétiques évolutions du forfait social. Cette remise en cause soulève des interrogations légitimes : s’agit-il d’un simple levier de pression, d’un moyen de chantage ou d’une stratégie de manipulation, en vue des négociations de l’accord NAO sur les salaires, qui se déroulent à la même période et nécessitent la signature des Organisations Syndicales Représentatives ?
La CGT exige un retour à la raison et le maintien d’un accord triennal, garantissant une stabilité et une visibilité essentielles pour les salariés.
Par ailleurs, nous tenons à rappeler nos revendications :
Revendications CGT :
- Retour à un partage équitable de 33% du bénéfice net comptable.
- Répartition uniforme entre les bénéficiaires autant pour l’intéressement que pour la participation, comme l’y autorise les Articles L3314-5 et L3324-5 du code du travail.
- La commission de suivi doit être composée d’un représentant de chaque Organisation Syndicale Représentative participant à cette négociation.
Selon nos simulations, avec une répartition uniforme par salarié, la participation de 2024 versée en 2025 représenterait un peu plus de 16 000 €, tandis que l’intéressement s’élèverait à un peu plus de 1 800 €.
Cette répartition bénéficierait à plus de 70 % des salariés de l’entreprise.
Ces éléments démontrent clairement que la notion d’équité, défendue dès la première réunion par la CGT, vise avant tout à renforcer la justice sociale et la reconnaissance du travail fourni quotidiennement par l’ensemble des salariés.